La science m’a toujours fascinée. C’est le visuel des planches, des photos, des dessins et des graphiques qui m’attire et m’intrigue. Je préfère l’esthétisme des images scientifiques aux explications qui les accompagnent et je puise mon inspiration dans la biologie. J’observe des végétaux et des animaux pour trouver des couleurs, des textures et des structures intéressantes à réinvestir en textile.

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Au contact de l’histoire des jardins occidentaux, j’ai découvert les architectes paysagistes Alexandre Chemetoff, Bernard Tschumi, et Rem Koolhaas, qui ont su innover dans leur domaine en réinterprétant la notion de limite. Les diverses stratégies qu’ils ont utilisées pour détourner les contraintes de leur pratique m’ont amenée à me questionner sur mes propres limites en tricot-machine qui sont la souplesse et la planéité.

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Aussi, à travers mes œuvres, j’explore la tridimensionnalité et la rigidité, propriétés qui sont contraires à la nature des textiles. Les techniques telles que la numérisation, la photographie ou la superposition de matière fournissent une interprétation renouvelée. En faisant cela, j’emprunte des codes de présentation en science en créant des compositions qui semblent microscopiques. Au final, le rendu porte des similitudes avec une imagerie scientifique.